Introduction : Cette étude avait pour objectif de comparer l’empreinte primaire à l’alginate et l’empreinte optique chez l’édenté total mélano- africain.

Matériel et méthodes : Onze édentés totaux maxillaires ont été sélectionnés pour cette étude. Pour chaque patient, des empreintes primaires ont été réalisées à l’aide de trois procédés : l’alginate de classe A, le plâtre d’empreinte et l’empreinte optique. Au total, trente-trois (33) empreintes ont été obtenues à partir de l’ensemble de ces techniques. Les empreintes à l’alginate et au plâtre ont permis la réalisation des modèles primaires correspondants à chaque matériau. Chaque modèle primaire a été numérisé à l’aide du scanner 3D Shining 3D EX Pro afin d’obtenir des fichiers au format STL. Les données numériques issues des empreintes au plâtre, à l’alginate et au scanner intra-oral ont été analysées à l’aide du logiciel Geomagic Control X 64 de 3D Systems®. Pour cette étude, l’empreinte primaire au plâtre à empreinte a été utilisé comme la référence (« Gold standard »). Dans un premier temps, les deux modèles tridimensionnels ont été superposés et alignés manuellement à l’aide de points définis. Les points de repère étaient les tubérosités maxillaires droite et gauche (1 et 3), la papille rétro-incisive (2) et les fossettes palatines (4). Ensuite, ils ont été ajustés de manière optimale à l’aide du mode « Best Fit » ou « alignement au meilleur ajustement »

Résultats : L’empreinte numérique était plus précise que l’empreinte à l’alginate. Elle présente une fidélité, une stabilité dimensionnelle et une meilleure reproductibilité que l’empreinte physico-chimique à l’alginate.