Clinique

2025 – Perte de Substances Maxillaires et Implants Zygomatiques


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Participants

AVEC LA PARTICIPATION DE :

MENSE Chloé, LASSERRE Emmanuelle, SERKOUKOU Mariam, POMES Benjamin
Résumé :

La réhabilitation prothétique d’un patient édenté complet constitue un véritable défi pour le praticien et cela est d’autant plus vrai lorsqu’il y est associé une perte de substance maxillaire d’origine tumorale.

Dans ces cas, une communication bucco-nasale/sinusienne, une limitation d’ouverture buccale ou encore des brides cicatricielles peuvent venir compliquer la situation clinique et le geste chirurgical.

Les implants zygomatiques, développés et introduits par le professeur P-I Brånemark à la fin des années 1980, ont été conçus à l’origine pour les patients présentant des pertes de substances d’origine carcinologique. A ce jour, ces patients, ayant subis une (hémi)-maxillectomie à la suite d’une exérèse de tumeur, qu’elle soit bénigne ou maligne, constituent toujours les principaux patients candidats à la pose d’implants zygomatiques. Ils permettent d’obtenir une prothèse stable chez des patients qui n’étaient pas aptes à recevoir des implants dentaires conventionnels et chez qui les prothèses conventionnelles ne pouvaient pas donner satisfaction.

Ces patients ont souvent des attentes importantes et la réhabilitation a pour but de rétablir l’esthétique et la fonction pour qu’ils puissent retrouver une vie sociale. En effet, les conséquences fonctionnelles et esthétiques des chirurgies d’exérèses sont souvent source d’angoisses pour les patients qui sont déjà psychologiquement affectés par le diagnostic oncologique et l’incertitude du pronostic.