2025 – Tenir compte de la dépressibilité muqueuse dans la chaîne prothétique numérique en PAP : une méthode.
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La qualité de sustentation des surfaces d’appui ostéo-muqueuses, améliorée par des phases pré-prothétiques de mise en condition tissulaire, peut être encore optimisée au moment de l’empreinte pour garantir la pérennité et le confort de la prothèse amovible de son patient.
En raison des différents comportements biomécaniques des surfaces d’appui, ostéo-muqueuses et dentaires, de la prothèse amovible partielle, il peut être judicieux de distinguer leur enregistrement. La méthode physico-chimique traditionnelle offre de nombreuses options pour y répondre : choix des matériaux d’empreinte (nature, viscosité…), choix de la technique d’empreinte proprement dite (mucor-statique, muco-dynamique…)… Les empreintes numériques produisent des empreintes, certes de grande qualité, mais muco-statiques.
Pour y remédier, il est possible d’associer les particularités de chaque méthode, traditionnelle et numérique, en concevant un « modèle physique hybride » [Jardel V et coll. – Stratégie prothétique 2025 ; 1]. Cette stratégie fonctionne mais comporte toujours des phases de traitement un peu rébarbatives ! Notre nouvelle proposition, expérimentale mais parfaitement applicable en pratique quotidienne, se propose de compiler astucieusement le fichier numérique de l’empreinte des dents obtenue en bouche à partir d’une caméra intra-buccale avec celui obtenu de l’empreinte physique anatomo-fonctionnelle numérisée des secteurs édentés postérieurs.
Conscients des potentialités, mais aussi des limites actuelles, des technologies d’acquisition numérique en prothèse amovible en général, et en prothèse amovible partielle en particulier, nous apportons une solution efficace pour concevoir un modèle numérique prenant en compte la différence de dépressibilité des tissus d’appui enregistrés.
Une solution probablement obsolète à court ou moyen terme, et tant mieux !
