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Les zircones constituent aujourd’hui un pilier de la prothèse fixe, alliant résistance mécanique et potentiel esthétique. Leur évolution rapide a conduit à une multiplication des formulations, allant des 3Y-TZP ultra-résistantes aux 5Y-PSZ hautement translucides, en passant par des compositions intermédiaires hybrides. Ces variations reposent principalement sur la teneur en oxyde d’yttrium, influençant la structure cristalline (tétragonale ou cubique) et, par conséquent, les propriétés optiques et mécaniques. Parallèlement, les techniques de sintérisation se sont diversifiées, avec l’apparition de cycles rapides et ultra-rapides. Si ces procédés permettent un gain de temps notable, leur impact sur la durabilité des restaurations reste dépendant du type de zircone et nécessite une évaluation préalable.
L’intégration esthétique peut être assurée par différentes stratégies : coloration, stratification ou maquillage. De plus, un choix raisonné doit être réalisé quant à utilisation de zircone monolithique, microstratifiée, à incrustation vestibulaire ou stratifiée complète. Chaque approche présente des avantages et limites en termes de résistance mécanique, esthétique et risque de chipping, et des indications différentes en découlent.
Ainsi, la réussite clinique repose sur une conception adaptée de l’armature, un usinage précis, un contrôle rigoureux du frittage et un polissage systématique après tout ajustage.
Face à un marché foisonnant, il appartient au praticien de faire un choix éclairé, intégrant données scientifiques et critères cliniques, pour optimiser l’équilibre entre esthétique et longévité. Les bonnes zircones, pour les bonnes indications, demeurent la clé d’une réhabilitation prothétique pérenne.
